Bonjour à toutes et à tous !
L’information ne vous a sans doute pas échappée : la célèbre saga de J.K. Rowling fête ses vingt ans ! Dans un élan de nostalgie, j’ai ainsi eu envie d’écrire une chronique à ce sujet afin de vous faire partager mon expérience et mon point de vue à propos de l’histoire du jeune sorcier avec lequel j’ai grandi et muri. C’est parti, donc, pour le troisième numéro de « Parlons-en », qui prendra une allure bien plus personnelle et subjective que les deux autres. Pour résumer, je vais tout simplement vous raconter ma vie en fait (et le premier qui me juge pour ça va recevoir un Avada Kedavra dans les dents plus vite que prévu). Enjoy !
Harry Potter c’est… une saga littéraire
Commençons par le commencement : Harry Potter c’est avant tout sept romans parus entre 1997 (1998 en France) et 2007. Sept romans sur lesquels je n’en ai lu… que trois, les trois premiers pour être plus précis. Je sais, c’est terrible et j’en ai honte, le pire c’est que ça fait un beau paquet d’années maintenant qu’ils m’attendent tous bien sagement dans ma bibliothèque. Seulement, par manque de temps et/ou de motivation, je n’ai jamais été plus loin que Le Prisonnier d’Azkaban. Mais j’ai bien l’intention de m’y remettre au cours de l’année 2018 comme je l’ai évoqué dans la liste de mes résolutions. Pour pousser le défi un peu plus loin, il faudrait même que je reparte du premier tome… à voir.

Bref, je ne m’étendrai donc pas bien longtemps sur les romans puisque je ne vais pas parler de ce que je ne maîtrise pas, mais parmi ceux que j’ai lus, Le Prisonnier d’Azkaban est mon préféré. Plus long, plus complet, plus mature et surtout plus intéressant d’un point de vue scénaristique, il apporte selon moi une toute autre dimension à l’univers Harry Potter que celle instaurée au cours des deux premiers tomes. Le passage où Harry et Hermione remontent dans le temps est de loin celui qui m’a le plus marqué et j’ai vraiment adoré le concept des détraqueurs, qui reste probablement ma créature préférée tout épisodes confondus.
Harry Potter c’est… une saga cinématographique
Entre 2001 et 2011, les adaptations cinématographiques sont arrivées sur nos écrans et il ne fait nul doute que ça a grandement contribué au succès retentissant de la saga à travers le monde. Pour ma part, ayant tout juste deux ans au moment où les livres ont commencé à sortir, c’est grâce aux films que j’ai pu découvrir l’univers d’Harry Potter, et ce dès le premier épisode.
Âgé de six et sept ans lorsque L’École des Sorciers et La Chambre des Secrets sont sortis, j’étais bien évidemment une cible de choix pour admirer et apprécier le travail de Chris Colombus sur ces deux épisodes. Avec du recul, je persiste à dire que ce sont deux très bonnes adaptations qui, après lecture des romans, sont relativement fidèles et complètes et qui n’ont absolument pas perdu de leur charme. C’est toujours avec quelques frissons que je quitte nos jeunes sorciers au moment du générique.
Cependant, c’est avec Le Prisonnier d’Azkaban (oui, encore lui) que j’ai eu un véritable déclic. C’est le premier épisode que je suis allé voir directement au cinéma et je m’en souviens comme si c’était hier. C’était au cours de mes vacances d’été avec mon père et j’étais ressorti de la salle complètement bouche bée, avec des étoiles plein les yeux. J’avais tellement adoré que j’avais demandé le DVD pour Noël, DVD que j’ai usé à force de le regarder inlassablement en boucle pendant des années. Aujourd’hui encore je trouve le travail d’Alfonso Cuarón tout simplement parfait. À mes yeux, il a su s’adapter à la maturité grandissante du roman en réalisant un film bien plus sombre qui, après lecture, respecte très bien l’histoire malgré l’absence de certains éléments. Parmi les scènes qui m’ont profondément marqué : l’arrivée du détraqueur dans le train, la scène avec le saule cogneur et tout le passage où Harry et Hermione remontent dans le temps. Rien que d’y penser j’en ai encore des frissons. Sans oublier la bande originale de John Williams qui est tout simplement parfaite ! (en particulier A Window to the Past, que vous pouvez écouter ci-dessous, et Double Trouble)
Par la suite il y a eu La Coupe de Feu, réalisé par Mike Newell, que j’ai beaucoup aimé aussi. Et pourtant je sais bien que c’est l’un des plus critiqués par les fans dans le sens où, d’après ce que j’ai entendu, il charcute complètement l’histoire du livre. Voilà un des avantages à regarder les films avant de lire les livres : non seulement on ne peut pas être déçu parce qu’il manque des choses, étant donné qu’on découvre le tout, mais en plus quand on lit le livre derrière on a l’impression de redécouvrir l’histoire grâce à tous les passages qui ont été supprimés du film. Et oui, c’est le bon plan, et pendant que vous êtes dans votre déception moi je kiffe ma vie de moldu !
Pour finir on en arrive aux quatre derniers films (Les Reliques de la Mort étant divisé en deux parties) qui ont tous été réalisés par David Yates. Pour être honnête, ce sont ceux que je connais le moins puisque j’ai dû les voir une ou deux fois chacun à tout casser. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils ont moins de charme ou si c’est parce que je grandissais mais même si je n’en ai manqué aucun, ils m’ont beaucoup moins marqué. Tellement moins que je n’en ai que très peu de souvenirs, ce qui me fait réaliser qu’il serait temps que je les regarde à nouveau. Pourtant je les ai tous aimés à l’exception du Prince de Sang-Mêlé : c’est le seul film que je n’ai regardé qu’une fois et que j’ai détesté. Je l’ai trouvé affreusement long et ennuyeux, à tel point que je regardais constamment combien de temps il restait avant qu’il ne se termine…
Enfin, dans l’ensemble je garde malgré tout un excellent souvenir de ces adaptations cinématographiques et je pense me refaire tous les épisodes prochainement maintenant que j’ai acquis l’intégrale en Blu-Ray grâce aux offres du Black Friday !

Harry Potter c’est… une saga vidéoludique
Au même rythme que les films, le studio Electronic Arts a adapté chaque épisode en jeu vidéo entre 2001 et 2011. On le sait tous, si les adaptations d’un jeu vidéo au cinéma conduisent rarement à un résultat satisfaisant, il en est de même pour le schéma inverse. Néanmoins, les jeux Harry Potter ont réussi à échapper au funeste destin des adaptations ratées… du moins au début.
À l’instar des films, j’ai joué aux jeux vidéo au fur et à mesure de leur sortie sur console. Mon parrain m’avait offert L’École des Sorciers sur Playstation 1 et malgré le fait que je n’en ai que très peu de souvenirs aujourd’hui, je me souviens avoir passé beaucoup de temps dessus. Parmi les temps forts : le charme de ses affreux graphismes tout pixélisés, une manette explosée contre le mur puisque je n’arrivais pas à passer une épreuve en balai et beaucoup de bons moments. Malheureusement, je n’ai jamais réussi à aller plus loin que le passage à Gringotts où les épreuves auront eu raison de mon manque de skill et moi. J’ai également fait La Chambre des Secrets sur Playstation 2 (quelques années plus tard cela dit, j’avais manqué cet opus) mais je n’en ai cette fois-ci aucun souvenir particulier en dehors du lancé de gnomes du début.
Puis est arrivé l’un des jeux qui a profondément marqué mon enfance, que j’ai recommencé maintes et maintes fois sans jamais me lasser… Le Prisonnier d’Azkaban ! (oui, encore et toujours le même, ce troisième épisode c’est la vie je vous dis). Avec cet opus, la version vidéoludique d’Harry Potter a atteint le summum de la qualité qu’on attend généralement d’une adaptation. Mêlant à la fois des éléments tirés du film et du roman, il propose également des séquences inédites, le tout à travers un gameplay aussi complet et varié que travaillé et un univers artistique tout simplement grandiose. Vraiment, si vous ne devez faire qu’un seul opus c’est celui-ci, je suis presque certain qu’il n’a absolument rien perdu de son charme. Au moment où je vous écris ces mots je regrette d’ailleurs terriblement de l’avoir revendu il y a quelques années car j’aurais bien rebranché ma PS2 pour me relancer dans l’aventure…

Je garde également un souvenir très particulier de La Coupe de Feu dans le sens où il a complètement rompu avec la formule des précédents jeux pour proposer une expérience à la fois inédite et novatrice. Je me souviens qu’il avait déçu énormément de joueurs mais j’avais pour ma part adoré parce qu’il avait le mérite de prendre des risques tout en restant amusant. Je me souviens notamment des effets visuels qui m’avaient bluffé, en particulier ceux des sorts que je trouvais super jolis. En revanche, hormis le fait que tous les principaux moments du film y étaient, je ne sais plus ce que ce format donnait niveau traitement du scénario.
Passage ensuite à la Playstation 3 avec L’Ordre du Phénix, que je considère comme « l’opus de l’entre-deux », c’est-à-dire celui qui a amené les jeux sur la bonne pente mais qui a également signé le début de leur décadence. Je me souviens surtout de la prouesse technique qu’était Poudlard puisque pour la première fois en l’espace de cinq jeux, ils en avaient fait une parfaite reproduction du château du film. S’y balader était un véritable plaisir malgré les faiblesses du moteur du jeu qui rendait les graphismes fades, ternes et peu fournis. Les activités étaient relativement nombreuses, le nouveau système de sorts très agréable et le traitement de l’histoire, sans être parfait, tenait encore la route malgré de nombreux raccourcis et éléments manquants. Clairement, ils avaient trouvé la bonne formule pour cette nouvelle génération de console, il ne manquait plus qu’à la peaufiner.
Mais au lieu de ça, ils ont fait tout l’inverse. Le Prince de Sang-Mêlé se contentait de reprendre toutes les bonnes choses de L’Ordre du Phénix pour nous les recracher en moins bien : un Poudlard moins accessible et moins complet, un moteur graphique complètement à la ramasse, un scénario tronqué de tous les côtés, l’ajout de mini-jeux dignes de jeux pour enfants alors qu’ils avaient jusqu’ici su s’adapter à l’évolution des joueurs, et j’en passe. Une véritable déception pour un jeu qui ne valait clairement plus son prix (parce qu’il était vendu à 70€ à l’époque). Et malheureusement, cette décadence n’a fait que s’aggraver avec Les Reliques de la Mort dont l’adaptation est, qu’on se le dise, un véritable foutage de gueule. Inutilement divisée en deux parties pour suivre le rythme des films, elle enchaîne les séquences ennuyeuses, inutiles et répétitives qui se limitent presque uniquement à avancer pour lancer des sorts en continu sur des vagues incessantes d’ennemis, le tout avec un moteur graphique toujours aussi pauvre et daté. Une immense arnaque vendue à 140€ (2×70€) qui a lourdement entaché la bonne réputation de la licence acquise avec les premières adaptations. C’est également l’époque où EA, qui développait jusqu’alors ses jeux avec passion et pour les joueurs, a commencé à décliner dans le profit à tout prix et à accumuler les arnaques honteuses.

Je pense avoir fait le tour de tout ce que j’avais à vous dire sur Harry Potter et moi. Étant donné le succès de la saga, il existe bien entendu de nombreux autres éléments dont je n’ai pas parlé : la pièce de théâtre L’Enfant Maudit, le film Les Animaux Fantastiques, les expositions, les parcs d’attractions, les produits dérivés, les jeux vidéo en version Lego, etc. C’est tout simplement parce que je n’ai pas encore approché tout ça pour l’instant. Dans l’immédiat, ma priorité reste de finir de lire les romans que je n’ai pas encore lus.
Enfin, pour conclure, cette saga m’aura fait rêver, frémir, voyager, elle m’aura enthousiasmé, touché, ému, elle m’aura accompagné au cours de mon enfance, de mon adolescence et elle m’accompagnera tout au long de ma vie d’adulte par nostalgie, quel que soit le support, parce qu’elle m’a ensorcelé. Et rien que pour ça, je tiens à remercier J.K. Rowling !
Les grands esprits se rencontrent comme j’ai publié sensiblement le même article aujourd’hui (mais uniquement sur les livres), à peu près au même moment 😂
Et on est entièrement d’accord, HP3, c’est la vie, surtout Window to the past 😍 et double trouble. Par contre, oublier le coup de poing d’Hermione dans les meilleurs moments du film, je dis BOUUUUH 😂
Je suis pressé que le moldu en toi comprenne la déception des sorciers face au 4e film ! C’est marrant car tu aimes la maturité du tome 3, mais c’est vraiment dans le 4 que JK Rowling commence à effectuer la transition vers quelque chose de plus grand. Et évidemment, je suis partisan de la solution de relecture des premiers tomes, pour tout avoir en tête car il y a plein de détails qui deviennent majeurs par la suite (de la même manière que Sirius Black est évoqué dans le premier chapitre du tome 1).
2018 est déjà bien entamée en tout cas et tu fais miroiter tout un tas de lecture, faut s’y mettre 😱😂😇 bonne lecture ehe
J’aimeAimé par 1 personne
Je viens de voir ça, je lirai ça dans la journée ! 😀
Je ne l’ai pas oublié, il est compris dans « le passage où ils remontent dans le temps ». Parce que cette séquence est parfaite de A à Z. Ce film est parfait de A à Z en fait, tout est excellent 😂
De toute façon à partir du 3 ça a été crescendo niveau maturité, on sent que les personnages passent du stade de sortie d’enfance à l’adolescence. Ça se ressent jusque dans le style d’écriture (enfin, du moins dans la traduction française) de J.K Rowling qui n’utilise plus le même type de métaphores et de comparaisons que dans les deux premiers tomes.
Je l’avoue, j’ai dit « à voir » mais dans ma tête la décision de repartir du début est déjà toute prise en fait ! 😂
C’est vrai, on est déjà en février et je n’ai toujours pas touché les bouquins… Mais entre mes concours, ma console, les séries, le blog, mes découvertes musicales et ma vie sociale je ne m’en sors pas. Les journées sont trop courtes ! 😓
J’aimeJ’aime
Commence à lire les livres dès aujourd’hui malheureux ! 😀 Enfin je parle… mais personnellement je n’ai lu que les trois derniers (+ le « huitieme »). J’ai découvert la saga au cinéma à l’époque et ce n’est qu’avec la sortie du 4eme film que je me suis dit que ce n’était pas une mauvaise idée de lire les livres pour savoir la suite de l’histoire sans attendre. Donc j’ai également quelques lacunes :’)
Pour les jeux, j’ai de très bon souvenir sur les trois premiers également, une bonne époque pour les jeux Harry Potter ! J’ai réussi à retrouver les trois dans un cash il n’y a pas longtemps, je ne désespère pas de les refaire un jour, mais je te rejoins sur le troisième qui est effectivement pour moi aussi le meilleur jeux vidéo de la licence. Je n’ai jamais touché au suivant cependant. Il y avait aussi le « Fifa » de Harry Potter à la même époque, Harry Potter et la coupe du monde de quidditch, c’était vachement bien en multijoueur !
Un article très complet qui parle de ton ressenti sur tous les supports qui ont accueilli la saga au fil du temps, j’adhère grave ! 😀
J’aimeAimé par 1 personne
Lance toi dans le défi de les lire au complet cette année avec moi alors, il est temps qu’on rattrape notre retard !
Il faudrait que je cherche à remettre la main dessus également. D’ailleurs en y pensant, je dois toujours avoir le 1er sur PS1 quelque part, il faut que je le retrouve. Et je ne sais pas si t’es au courant (en tout cas moi je m’en suis aperçu hier) mais les versions PC de ces trois jeux sont complètement différentes des versions console ! Ça m’a donné envie de les découvrir, ça peut être intéressant.
Pour La Coupe du Monde de Quidditch j’ai eu l’occasion d’en faire quelques parties il y a quelques années chez un pote, c’est vrai qu’il est assez amusant ! Enfin, mon pote a surtout ragé parce que je lui mettais une grosse trempe alors que je découvrais le jeu contrairement à lui qui l’avait déjà torché 😂
Merci pour ton commentaire et ton partage en tout cas ! 😁 Je me suis dit que ce serait intéressant d’évoquer le sujet sous tous ses aspects, donc très heureux que ça plaise !
J’aimeJ’aime