Après Resident Evil 2, retour du côté du stand Xbox afin de tester l’une des autres licences phares de Capcom présente au salon : j’ai nommé Devil May Cry. Tout en sachant que je ne suis absolument pas fan du genre des beat’em all, j’ai voulu élargir un peu mes horizons de gamer en essayant la démo de Devil May Cry 5, dont la sortie est fixée pour le 8 mars 2019. Une première prise en main qui, à mon grand étonnement, s’est révélée plutôt positive.
Je dois avouer que mes premières secondes de jeu se sont avérées être assez déroutantes dans le sens où la prise en main de Nero, le personnage jouable, est plus légère que les jeux auxquels je suis habitué. Heureusement, il ne m’a pas fallu bien longtemps avant qu’adaptation soit faite et que je puisse profiter comme il se doit de l’expérience. Cette démo était constituée comme un grand tutoriel permettant aux néophytes comme moi de découvrir l’univers du jeu et le fonctionnement de ses mécaniques en douceur, ce qui est un excellent choix. Dommage par contre que je sois tombé sur une version en VO non sous-titrée alors que mon voisin, lui, avait au moins l’ensemble du texte en français…
S’il s’agit d’un tutoriel, l’accent est essentiellement mis sur les combats qui, je dois l’avouer, ont été un énorme défouloir rempli de fun durant lesquels j’ai pris énormément de plaisir. C’est pourtant l’un des points qui me rebute le plus dans les beat’em all habituellement, mais pas ici. Cela nous permet de prendre en main les différents (et visiblement assez peu variés dans l’immédiat) tricks associant corps-à-corps, cascades, esquives, arme à feu et bras robotiques qui permettent alors d’enchaîner les coups et de réaliser des combos et figures terriblement classes.
En effet, par-delà le gameplay, cette séquence nous permet également de constater que le moteur RE Engine avec lequel est développé le jeu est capable de bien des merveilles. Graphiquement de toute beauté, Devil May Cry 5 surprend surtout par sa mise en scène parfaitement maîtrisée, qui est à la fois sublimée par un amas d’effets tous plus impressionnants les uns que les autres et par une bande-son tout simplement magistrale. Il n’a jamais été aussi jouissif et satisfaisant de casser du démon, qu’ils soient petits ou gargantuesques, à l’image du boss final que l’on affronte dans un combat carrément épique et, contrairement à mes craintes, loin d’être illisible.
Sur la forme, Devil May Cry 5 s’est donc révélé être assez séduisant. En revanche, il peut demeurer derrière cela la barrière du fond, l’univers de la série étant très particulier et donc assez difficile d’accès pour peu qu’on ne soit pas un amateur du genre. Pourtant, la qualité de cette démo et du gameplay qu’elle présente ou encore le charisme à toute épreuve de Nero donnent terriblement envie de lui laisser sa chance, au risque de ne pas être séduit sur le long terme. À voir si le pari en vaut la chandelle. Mais quoi qu’il en soit, il est certain que les fans risquent d’être comblés par ce nouvel opus !
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